Lexique Boursier.

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Taux de rotation du portefeuille

C'est le total des opérations d'achats et de ventes ramené à l'actif moyen d'un portefeuille. Ainsi, une gestion de long terme aura un plus faible taux de rotation qu'une gestion spéculative qui fait rapidement tourner les actions.

 

Taux facial (ou taux nominal)

C'est le taux affiché d'une obligation : il permet de calculer le montant du coupon qui est obtenu par application du taux facial à la valeur nominale de l'obligation. Il ne tient pas compte des éventuelles primes et des dates de versement de coupons, contrairement au taux actuariel.

 

Taux d'intérêt et actions

Les mouvements de taux d'intérêt exercent un effet mécanique sur le prix des actions. Quand les taux montent, les actions - comme les obligations d'ailleurs - baissent, et inversement. En effet, une hausse des taux d'intérêt a tendance à attirer les capitaux sur des placements sans risque ou vers des obligations nouvellement émises, au détriment des actions. En conséquence, les actions vont baisser : leur rémunération, eu égard au degré de risque encouru, apparaissant alors insuffisante. Inversement, les baisses de taux sont favorables aux actions dont le cours grimpe mécaniquement.

 

Taxation des plus-values

Les plus-values réalisées sur les valeurs mobilières (actions, obligations et OPCVM) et les produits dérivés sont taxés forfaitairement au taux de 26% de leur montant (y compris les prélèvements sociaux pour 10%). Cependant, à condition que le seuil de cession ne soit pas atteint, les plus-values dégagées sur les valeurs mobilières (exceptées les produits dérivés et les OPCVM de taux) ne sont pas taxées.

 

Titre au porteur, action au porteur

Les titres au porteur sont anonymes : l'identité de l'actionnaire n'est pas connue de la société. C'est le cas de la plupart des actions de la Bourse de Paris. Même si la notion de titre au porteur est quelque peu différente depuis la dématérialisation des valeurs mobilières, l'établissement qui conserve les titres au porteur devra donc garder secrète l'identité de ses clients.

 

Titre au porteur identifiable

Les sociétés qui veulent connaître leurs actionnaires peuvent avoir recours au titre au porteur identifiable (connu sous le sigle TPI). Cette possibilité est soumise à une stipulation statutaire que la plupart des sociétés ont fait inscrire depuis 1987, année de lancement de la formule.
Ce service est rendu par la Euroclear France (l'ex-Sicovam), qui est en charge de la compensation des valeurs mobilières et de la gestion des comptes de titres des intermédiaires. Il s'agit en fait de centraliser une demande aux dépositaires pour qu'ils communiquent l'identité des détenteurs d'actions français, les étrangers n'apparaissant que par l'établissement dépositaire. Euroclear France rend ses conclusions un peu plus de dix jours après la demande de la société. Cette dernière ne pourra utiliser ces listes qu'à des fins internes - excluant toute location, même gratuite, des fichiers - comme la connaissance précise des actionnaires ou l'établissement d'une communication plus ciblée.

 

Titre participatif (TP)

Comme une obligation, le titre participatif a une valeur nominale qui sert de base au calcul des coupons. Le coupon est séparé en deux parties, l'une fixe - par exemple 3% du nominal quoi qu'il arrive -, l'autre variable, fondée sur un indicateur économique de l'entreprise tel que l'évolution du chiffre d'affaires, le résultat net ou la valeur ajoutée.
En outre, il n'est pas rare que les participatifs soient assortis d'un minimum et d'un maximum de rémunération.
Les participatifs ne sont pas (en principe) remboursables et ils constituent des quasi-fonds propres pour l'entreprise. Ils ont été émis par des sociétés appartenant à l'Etat (au moment de l'émission), par des groupes industriels publics, des coopératives ou des mutualistes (banque et assurance).
Leur premier lancement remonte à 1983 mais il n'en a pas été émis depuis 1989. Globalement, le compartiment des participatifs, qui compte une trentaine de titres, n'en compte que quelques uns négociés sur le Premier Marché et qui offrent une assez bonne liquidité.

 

Tout ou rien

La mention tout ou rien pour n'importe quel ordre de Bourse permet d'éviter le fractionnement de l'exécution : soit l'ordre est totalement exécuté, soit il ne l'est pas. Les ordres tout ou rien ne sont pas pris en compte dans le calcul du cours d'ouverture : à l'ouverture, ils ne sont servis qu'après les autres et que si le solde de quantité de titres disponible rend possible son exécution sans fractionnement. En cours de séance, si le marché ne permet pas de l'exécuter, cet ordre perd toute priorité et est mis en attente jusqu'à ce que son exécution totale soit possible en une seule opération.
Ce type d'ordre n'est pas autorisé pour les valeurs composant l'indice CAC 40. Sur les autres valeurs, il n'est pas accepté pour des montants dépassant 10.000 euros, ou 10.000 titres pour les obligations.

 

Transaction

Achat ou vente d'un instrument financier. On parle souvent de volume de transactions.

 

Transmission des ordres

Les ordres de Bourse peuvent être transmis par divers moyens : directement au guichet d'une banque ou d'un établissement financier transmetteur d'ordres, par téléphone (sur autorisation spéciale quand il s'agit d'une banque), par courrier ou télécopie, et, depuis quelques années maintenant, par internet ou Wap et par des systèmes automatiques reliés au téléphone.
Les possibilités ont en effet été étendues par la mise en place de nouveaux systèmes de cotation informatique, plus performants que les précédents. Ainsi, les ordres passés par internet comptent pour plus du cinquième de tous les ordres qui parviennent au marché.

 

Trésorier du club d'investissement

Le trésorier reçoit les cotisations de chaque membre du club d'investissement et adresse un chèque global à l'intermédiaire financier. Il tient la comptabilité du club et dresse avant chaque réunion l'inventaire des valeurs détenues en portefeuille.

Extrait du livre " Parler Bourse en 2000 mots" de Didier Vitrac, publié par Gualino éditeur et City & York, 2002. Site Internet : https://www.lgdj.fr/

 

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