Lexique Boursier.

A / B / C / D / E / F / G / H / I / J / K / L / M / N / O / P / Q / R / S / T / U / V / W / X / Y / Z

CAC 40 (indices)

L'indice CAC 40, le plus connu des indices français, regroupe 40 valeurs choisies pour leur représentativité parmi les plus fortes capitalisations des sociétés françaises inscrites sur le Premier Marché. La valeur de l'indice s'obtient par le rapport entre les capitalisations boursières actuelles des 40 sociétés et ces 40 capitalisations ajustées et calculées avec les cours du 31 décembre 1987. L'indice est calculé toutes les 30 secondes tout au long de la séance de Bourse et ne prend pas en compte le montant des dividendes versés par les sociétés.

 

Capacité d'autofinancement (CAF)

Elle correspond à la définition de la marge brute d'autofinancement, soit la somme du résultat net et de l'ensemble des dotations aux amortissements et des dotations aux provisions à caractère de réserve. On utilise cette approche pour apprécier la capacité de la société à investir durant l'exercice sans avoir recours à l'endettement ou à une augmentation de capital. L'entreprise ne peut en effet disposer d'une somme supérieure à celle-ci sur ses seules ressources internes. La capacité d'autofinancement est connue sous l'abréviation CAF.

 

Capitalisation boursière

La capitalisation boursière est le prix de revient de 100% du capital d'une société, exprimé en fonction du cours de Bourse. Par exemple, le capital d'une société comprend 1 million d'actions, dont le cours unitaire est de 100 euros. La capitalisation boursière de la société sera de 100 millions d'euros.
Lorsqu'il existe des actions à dividende prioritaire ou des certificats d'investissement, ils doivent être compris dans la capitalisation : il suffit d'ajouter à la multiplication du nombre d'actions ordinaires par leur cours, la multiplication du nombre d'actions d'une autre nature par leur cours respectif.

 

Capitaux propres ou fonds propres

L'ensemble composé du capital et des réserves forme les fonds propres, aussi appelés situation nette ou actif net. Les anglo-saxons parlent de book value.
Les fonds propres doivent être placés en face des postes de l'actif : ils sont un des moyens de financement de l'actif. On peut comparer les fonds propres à la valeur de l'entreprise cotée en Bourse pour constater une différence, qui sera appelée, selon les cas, surcote ou décote sur l'actif net comptable.

 

Carnet d'ordres

Il s'agit, à n'importe quel moment d'une séance de Bourse, du recensement des ordres d'achat et de ventes en attente dans le système de cotation. En fait, dès qu'un ordre est exécuté, il disparaît du marché et il faut attendre qu'un autre ordre puisse satisfaire les conditions de prix proposées par le marché pour qu'il y ait une nouvelle transaction. En attendant ce nouvel ordre, le système met en " réserve " les ordres non exécutés.
Le carnet d'ordres est communiqué et actualisé en temps réel ou différé sur de nombreux sites internet d'informations ou de transactions.

 

Certificat d'investissement (CI)

Les certificats d'investissement sont des parties d'actions démembrées. Lors de l'émission de CI, les actions ordinaires sont en fait émises en deux parties : un droit de vote remis aux anciens actionnaires (déjà détenteurs d'actions au moment de l'émission) selon leur quote-part de capital, et un certificat d'investissement. Ce dernier reprend donc les autres droits attachés à l'action : le droit au bénéfice et le droit à une quote-part de l'actif net de la société. Les certificats d'investissement sont émis en nombre limité : le capital d'une société ne peut comprendre plus d'un certificat d'investissement pour quatre actions ordinaires.

 

Certificat d'investissement privilégié (CIP)

Ce sont des certificats d'investissement qui donnent droit à un dividende supérieur à celui de l'action ordinaire, alors que, le certificat d'investissement donne droit au même dividende que celui qui est attribué à une action ordinaire.

 

Certificat de droit de vote (CDV)

Il représente un droit de vote. Il est émis en même temps que le certificat d'investissement. La détention d'un certificat d'investissement et d'un certificat de droit de vote permet de reconstituer une action. Le certificat de droit de vote peut être coté.

 

Certificat de valeur garantie (CVG)

Les offres publiques d'achat ou d'échange sont parfois assorties de l'attribution de certificats de valeur garantie (CVG). Ces certificats, qui ressemblent un peu à des options de vente, offrent à leur détenteur, pour une durée limitée et fixée dès l'émission, une compensation de cours au cas où celui-ci deviendrait inférieur au prix de l'offre. Généralement, cette compensation est plafonnée.

 

Chambre de compensation

La chambre de compensation est l'organisme responsable de la compensation des valeurs mobilières entre les différents intermédiaires membres du marché. La chambre de compensation d'Euronext s'appelle Clearnet.

 

Chiffre d'affaires

Le chiffre d'affaires est constitué des ventes de l'entreprise. L'évolution du chiffre d'affaires est très attentivement disséquée par les analystes financiers, qui savent en retirer un grand nombre d'enseignements. A noter que pour certaines activités, comme la publicité, la banque ou diverses activités financières, on ne parle pas de chiffre d'affaires mais de marge brute ou de produit net bancaire.

 

Club d'investissement

Un club regroupe un ensemble de personnes désirant investir en Bourse en commun. Le club, qui doit être constitué de 5 personnes au moins et de 20 personnes au plus, est constitué sous forme d'une indivision volontaire ou de société civile à capital variable. La durée maximale d'un club est de 10 ans, sans possibilité de prorogation.

 

Code Sicovam

Le code Sicovam (que l'on devrait appeler Euroclear maintenant) est un code d'identification des valeurs cotées à Paris. Ce code fait référence à la Sicovam, l'organisme assurant les opérations de règlement-livraison des titres entre les intermédiaires. La Sicovam ayant fusionné avec Euroclear, on commence à parler de code Euroclear pour les valeurs, même si les cotes de la presse font encore mention du code Sicovam.
Il comporte six chiffres au maximum et ne répond pas à une véritable logique, excepté le fait que les plus grandes valeurs éligibles au SRD (et anciennement admises sur le marché à règlement mensuel) ont un code débutant souvent par 12 ou 13.

 

Commission de prorogation (SRD)

Dans le cas de la prorogation d'un ordre avec SRD (Service de Règlement Différé), une commission est perçue. L'intermédiaire est libre de fixer la commission qui lui convient. Cette commission est, en général, liée au coût de financement des capitaux engagés à court terme, soit le taux Euribor. Le mode de facturation de cette commission pourra alors être soit forfaitisée pour un mois, soit calculée jour par jour en s'appuyant sur le taux Euribor pour un jour.

 

Commission de Règlement Différé (CRD)

L'opérateur utilisant le SRD (Service de Règlement Différé) paie une commission de règlement différé (CRD). Cette commission est fixée librement par l'intermédiaire. Cette commission, quand elle est relative au premier mois de prise de position sur le SRD, s'exprime généralement comme un pourcentage de la transaction (par exemple 0,15% ou 0,50% du montant de l'ordre passé, qu'il soit à l'achat ou à la vente), voire comme un forfait de quelques euros dans une taille d'ordre délimitée.
Il est cependant très courant que les intermédiaires ne facturent pas les aller-retours dans la même journée avec SRD.

 

Commission des Opérations de Bourse (COB)

Organe de surveillance des marchés. Elle a en charge la surveillance des intermédiaires, de leurs opérateurs, des émetteurs de titres (que ce soit pour leurs opérations financières ou dans le cadre de leur communication) et des investisseurs finaux. La COB veille notamment à la transparence des informations données au public et appose un visa à divers communiqués. Elle délivre également l'agrément aux prestataires de services d'investissement (établissements de crédit et entreprises d'investissement) pour l'activité de gestion de portefeuille. C'est aussi elle qui autorise la création de sicav et de fonds communs de placement.
La COB, qui a été créée en 1967, devrait fusionner avec le Conseil des Marchés Financiers afin de créer une nouvelle entité unique ayant complète autorité sur les marchés : l'AMF, Autorité des Marchés Financiers.

 

Comptant, Marché au comptant

Au comptant, l'achat d'un titre et son paiement sont simultanés pour l'investisseur. Et, la vente d'un titre suppose qu'il soit déjà inscrit en portefeuille. Ainsi, le vendeur de titres encaisse le montant de sa vente au moment où elle est réalisée, et, en contrepartie, il doit livrer en parallèle les titres qu'il a vendus. Les titres du Premier Marché, ceux du Second Marché, du Marché Libre et du Nouveau Marché sont tous traités au comptant. Pour certains titres, il existe une faculté de paiement ou de livraison différé, avec le système du SRD (Service de Règlement Différé).

 

Compte de résultat

Le compte de résultat reprend les éléments de l'activité de l'entreprise pour en mesurer le bénéfice ou la perte. Ce compte reprend d'un côté tous les produits de l'entreprise, que ce soit les ventes, les produits financiers ou les produits exceptionnels, et, de l'autre, toutes les charges, que ce soit celles qui donne lieu à des règlements extérieurs ou celles qui ne sont que comptables comme les dotations aux amortissements et aux provisions. Son solde constitue le résultat net : lorsque la différence entre produits et charges est positive, il s'agit d'un bénéfice, si elle est négative, il s'agit d'une perte.

 

Compte-titres

C'est le compte sur lequel sont inscrites les diverses lignes de titres acquis sur le marché. On peut ouvrir un tel compte spécifiquement chez un intermédiaire boursier ou dans d'autres établissements. La plupart des grandes banques de réseau, les bureaux de Poste, les Caisses d'Epargne ou les comptables du Trésor, n'exigeront pas de seuil minimal pour ouvrir un compte-titres. D'autres banques " haut de gamme " ou certaines sociétés de Bourse sélectionnent une clientèle richement dotée et proposent surtout de la gestion de fortune sous mandat.

 

Conseil des Marchés Financiers (CMF)

Le Conseil des Marchés Financiers (CMF) a remplacé le Conseil des Bourses de Valeurs en 1996. Il exerce une sorte de pouvoir législatif et édicte des règles à observer qui sont soumises à l'approbation du Ministère des Finances après avis de la COB et de la Banque de France. Le règlement du CMF s'applique à toutes les entreprises d'investissement, aux entreprises de marché et aux chambres de compensation. Le CMF est chargé de faire respecter les règles par les intermédiaires et dispose d'un pouvoir de sanction.
Ses compétences s'exercent donc sur les marchés, hormis la gestion pour compte de tiers qui relève de la COB.
Le CMF réglemente également les offres publiques et est chargé de se prononcer sur les offres publiques lancées sur le marché, sur les garanties de cours et sur les retraits obligatoires.

 

Consensus

Pour une valeur, le consensus des prévisions est la moyenne des estimations de bénéfices établies par les bureaux d'études. Cette donnée permettra de ne pas se fier à un seul analyste pour obtenir une prévision. A partir du consensus, il pourra être utile de mesurer de dispersion des prévisions autour de la moyenne.

Les consensus sont publiés par divers organismes spécialisés, comme Jacques Chahine Finance en Europe, ou IBES et Nelson aux Etats-Unis.

 

Conserver (recommandation)

Le conseil « conserver » traduit un sentiment mitigé. Cependant, on peut partir du principe que de conserver un titre revient à jouer implicitement sa progression, sinon la recommandation serait de vendre pour en acheter un autre ayant des chances de progresser plus vite. Conserver est alors une forme de conseil d'achat à très long terme, notamment pour ceux qui n'ont pas encore le titre en portefeuille.

 

Consolidation des cours

Repli des cours qui suit une période de forte hausse : les investisseurs prennent leurs bénéfices alors que la hausse leur offre déjà de belles plus-values.

 

Continu

Depuis la réforme du 23 avril 2001, les valeurs sont réparties en deux groupes, un continu et un fixing. Le continu est réservé aux valeurs les plus liquides, ayant plus de 2.500 transactions par an ou celles ayant l'apport d'un contrat d'apporteur de liquidité permettant d'atteindre ce seuil.
Pour qualifier la catégorie de valeurs cotées en continu, on emploie souvent l'appellation « le continu ».

 

Contrat à terme (future)

Un contrat à terme permet de prendre un engagement sur un actif à un prix actuel avec un dénouement repoussé à une date d'échéance donnée. Le règlement du prix par l'acheteur, ou la livraison de l'actif par le vendeur, sont repoussés à la date d'échéance. Des contrats standardisés sont négociés en Bourse : il est possible de revendre un contrat acheté ou de racheter un contrat vendu. Il suffit d'un simple dépôt de garantie pour intervenir sur ces produits. A Paris, les contrats à terme sont négociés sur le Matif.
En anglais, on parle de future (avec un e à la fin) pour désigner le contrat à terme.

 

Contrat d'apporteur de liquidité

Depuis le 23 avril 2001, le contrat d'apporteur de liquidité prend la place de l'ancien contrat d'animation de marché avec des conditions de liquidité améliorées. Ce contrat impose à l'apporteur de liquidité d'insérer des ordres dans les carnets de sorte que chaque intervenant soit certain d'avoir constamment la possibilité d'acheter ou de vendre le titre dans les conditions de quantité et de prix définies dans le contrat. Les conditions, en termes d'écart de prix de la fourchette et de montants à proposer varient de 3 à 4% et de 100.000 à 5.000 euros selon qu'il s'agit de titres figurant dans les indices Next 150, de valeurs en continu ou au fixing.
Ce contrat n'est pas permis pour les valeurs figurant dans l'indice Euronext 100. Il est obligatoire pour les valeurs du Nouveau Marché et optionnel pour toutes les autres valeurs.
Pour les valeurs de l'indice Next 150, l'apporteur de liquidité s'engage au minimum sur 1,5% du volume quotidien échangé, avec un minimum de 20.000 euros et un maximum de 100.000 euros à l'achat et à la vente et respecte un écart de cours de 3% maximum. Pour les valeurs cotées en continu mais en dehors de l'indice Next 150, l'engagement porte sur un écart de cours de 4% maximum et sur 10.000 euros durant la séance, ce montant étant porté à 15.000 euros en ouverture. Pour les valeurs cotées au fixing, la fourchette a un écart maximal de 4% et le montant est limité à 5.000 euros.

 

Convocation aux assemblées

Une fois par an au moins, les actionnaires sont convoqués en assemblée. Un premier avis est publié au Balo au moins 30 jours avant la date prévue de l'assemblée. A partir de là, les actionnaires peuvent obtenir les projets de résolution. Un deuxième avis, l'avis de convocation, est publié au Balo au plus tard 15 jours avant la date prévue pour fixer le lieu et l'heure de l'assemblée, les modalités de participation et l'ordre du jour.

 

Corbeille

A l'époque où les actions françaises étaient cotées à la criée, les plus grandes valeurs étaient négociées directement par les agents de change qui se réunissaient autour de la corbeille. La corbeille, espace circulaire bordé de velours rouge avec du sable en son centre, était placée au centre du Palais Brongniart. Elle a définitivement disparu en juillet 1987. Une page de l'histoire boursière était tournée.

 

Gouvernement d'entreprise (corporate governance)

Venu des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, le gouvernement d'entreprise (« corporate governance ») a fini par séduire la France. Son principe repose en fait sur une implication renforcée des actionnaires dans l'appréciation de la gestion de la société. Les actionnaires disposent en effet de plus de pouvoir qu'ils ne l'imaginent par leur droit de vote et par la possibilité de poser des questions aux assemblées. Le corporate governance vise, entre autres, à rendre le vote secret lors des assemblées, à surveiller les dispositifs anti-OPA, à veiller à l'indépendance du conseil d'administration, à l'indépendance des comités de rémunération et à la nomination d'administrateurs indépendants. Un ensemble de mesures propres à préserver l'intérêt des actionnaires minoritaires par une gestion de la société équitable.

 

Cotation directe

Ce type d'introduction en Bourse s'effectue dans les conditions de cotation et de négociation habituelles du marché. L'avis d'introduction précise la quantité et le prix minimal auquel les introducteurs sont décidés à céder leurs titres. La variation maximale de cours acceptée en fonction de l'état du marché est également précisée.

 

Cotation en continu

En continu signifie que les transactions s'effectuent continuellement, au gré des ordres qui entrent en machine, sans interruption de  9 à 17 heures 25. Cette plage étendue facilite les interventions des investisseurs étrangers malgré le décalage horaire. Avant l'ouverture de la séance, de 7 heures 15 à 9 heures, les ordres s'accumulent dans les machines pour se préparer au premier cours de la séance, celui de l'ouverture à 9 heures, qui est en fait un cours au fixing. Ces ordres proviennent de l'ensemble des intermédiaires. La véritable clôture a lieu à 17 heures 30 avec un cours au fixing.
La cotation en continu concerne de nombreuses valeurs, toutes celles qui font l'objet de plus de 2.500 négociations par an. Les entreprises parvenant à ce seuil pourront quand même faire appel à un animateur de marché pour améliorer la liquidité de leurs titres. Et, les entreprises qui ne parviendraient pas au nombre de négociations suffisant pourraient néanmoins être cotées en continu si elles font appel à un animateur de marché.

 

Cote

La cote regroupe les cours de Bourse. Ces derniers sont d'abord diffusés par Euronext Paris et ses filiales et repris par de nombreux organes d'information financière.
La cote est généralement enrichie d'informations sur les plus haut et plus bas atteints en séance, sur le cours d'ouverture, et sur les volumes de transactions. La cote peut être consultée en continu sur les systèmes de diffusion électroniques ou ponctuellement dans la presse.

 

Cote officielle

C'est le nom qui était donné au Premier Marché de la Bourse de Paris. Celui-ci était alors divisé en deux compartiments, le comptant et le règlement mensuel. Cette notion a totalement disparu.
C'était également le nom donné à une publication quotidienne de la Bourse de Paris qui diffusait les cours officiels de la Bourse.

 

Coupon couru

C'est la fraction de coupon dû depuis le dernier versement des intérêts d'une obligation. Il s'obtient en appliquant le taux nominal à la valeur nominale de l'obligation, affecté d'un coefficient correspondant au rapport de la durée écoulée depuis le dernier coupon et d'une année complète (365 jours). Par exemple, si le dernier coupon a été versé il y a 6 mois, le coupon couru représente la moitié d'un coupon annuel.

 

Courtage

Le courtage est une fraction de la transaction effectuée. Il est généralement de l'ordre de 0,50 à 1,5% pour les actions, voire moins chez certains courtiers qui pratiquent des tarifs discount. Le courtage pourra être moindre sur les obligations et, au contraire, un peu plus élevé sur les primes d'options du Monep. Attention, la plupart des intermédiaires fixent un minimum de perception, qui peut aller de quelques euros à une cinquantaine, notamment sur les marchés étrangers.
Récemment, les courtiers en ligne ont introduit des courtages forfaitaires dans leur tarification. Le courtage est alors fixe quel que soit le montant d'une opération comprise dans une certaine fourchette. S'applique ensuite une tarification proportionnelle au montant de l'ordre.
A ces courtages doit encore s'appliquer la TVA au taux normal.

 

Couverture de portefeuille

Une opération de couverture consiste à mettre en place une stratégie visant à compenser une perte potentielle sur un portefeuille d'actions (ou sur un seul titre), occasionnée par la baisse des cours, par un gain équivalent. Ce gain équivalent, réalisé alors que les cours baissent, s'obtient en achetant une option de vente ou un put warrant. Ces produits dérivés, en donnant le droit de vendre un support (comme un indice) à un prix fixe jusqu'à une date d'échéance, permettent de gagner à la baisse. Ainsi, l'association d'une option de vente au portefeuille de valeurs permettra de couvrir ce dernier.
Pour un portefeuille, on peut aussi vendre des contrats à terme sur l'indice CAC 40. Moins coûteuse, cette stratégie est aussi moins avantageuse en cas de hausse des cours, car elle ne permet pas d'en profiter.

 

Couverture des positions SRD

Le Conseil des Marchés Financiers exige une couverture pour intervenir sur une valeur avec la faculté du SRD (Service de Règlement Différé), quelles que soient les intentions du donneur d'ordre. Ainsi, l'acheteur ou le vendeur devra consigner une garantie en couverture de ses opérations sur son compte. Le niveau minimum des garanties exigées par l'intermédiaire, qui s'exprime en pourcentage du montant total de l'engagement, est : soit 20% du montant de l'engagement en espèces, bons du Trésor ou parts de fonds monétaires, soit 25% en obligations ou parts de fonds obligataires, soit 40% en actions ou parts de fonds d'actions. Ces garanties peuvent être renforcées librement par les intermédiaires.

 

Crédit d'impôt

Le crédit d'impôt ne doit pas être confondu avec l'avoir fiscal. C'est une remise accordée sur le montant de l'impôt mais, dans le cas où le crédit excéderait le montant total de l'impôt à payer, le fisc ne restituerait pas le crédit d'impôt alors qu'il restituerait un excédent d'avoir fiscal.
Par exemple, un crédit d'impôt du quart de la souscription dans la limite de 11.433 euros pour une personne seule et de 22.867 euros pour un couple marié est accordé pour les parts de fonds communs de placement spécialisés dans l'innovation.

 

Cyclique (cycles économiques)

L'économie suit une série de cycles, tantôt l'expansion, tantôt la récession. Les marchés suivent, ou plutôt, anticipent, ces cycles par des phases de longue progression ou de continuel effritement des cours. Il existe une catégorie de sociétés dites cycliques qui y sont très sensibles. Il s'agit notamment de toute l'industrie lourde, comme les produits de base, les biens d'investissement et les biens de consommation durables.

Extrait du livre " Parler Bourse en 2000 mots" de Didier Vitrac, publié par Gualino éditeur et City & York, 2002. Site Internet : https://www.lgdj.fr/

 

retour haut de page