Lexique Boursier.

A / B / C / D / E / F / G / H / I / J / K / L / M / N / O / P / Q / R / S / T / U / V / W / X / Y / Z

IFU, Imprimé fiscal unique

L'imprimé fiscal unique regroupe en un seul document toutes les opérations réalisées par le client d'un intermédiaire en vue d'établir une déclaration des revenus. En somme, ce document totalise toutes les plus ou moins-values, tous les coupons reçus sur toutes les natures de titres : actions ou obligations françaises et étrangères, parts de fonds commun ou actions de sicav, produits dérivés. Cet imprimé ventile généralement les revenus selon les catégories correspondant aux déclarations de revenus des contribuables. Le plus souvent, il va jusqu'à indiquer la case précise de la déclaration de revenus où il convient de reporter les chiffres.

 

Immobilisations

C'est un poste de l'actif du bilan. Il existe deux types d'immobilisations. Les immobilisations corporelles regroupent les terrains, les constructions, les outillages ou divers équipements industriels et les titres de participation. Les immobilisations incorporelles comprennent les marques de fabrique, les brevets, les survaleurs.Chaque bien est inscrit au bilan pour sa valeur d'acquisition. Toutefois, certains biens se déprécient régulièrement par l'usure ou l'obsolescence technologique, comme les bâtiments et les outillages et donnent lieu à un amortissement régulier : le bilan prendra en compte la valeur nette comptable, c'est-à-dire le coût d'acquisition réduit du total des amortissements constatés depuis l'origine. Les autres biens peuvent aussi être dépréciés par la passation de provisions qui réduisent la valeur des biens considérés.

 

Impôt de Bourse

L'impôt de Bourse est appliqué à toute transaction supérieure à 7.622,45 euros (50.000 francs). Cet impôt est dégressif et calculé comme un pourcentage du montant de la transaction : 0,30% pour la tranche de transaction comprise entre 50.000 et 152.449 euros, 0,15% au-delà. Toutefois, cet impôt est plafonné à un total de 609,80 euros (4.000 francs).

 

Impôt sur les bénéfices, Impôt sur les sociétés (IS)

Les sociétés acquittent un impôt sur les sociétés, à un taux forfaitaire en France. Ce taux a été réduit considérablement pour se situer à 33,33% des bénéfices actuellement. Toutefois, la plupart des grands groupes internationaux parviennent à adoucir la note fiscale en localisant certaines de leurs activités à l'étranger, dans des pays moins lourdement fiscalisés. C'est pourquoi on raisonne souvent en taux moyen d'imposition, tous pays confondus. Une bonne gestion fiscale doit tendre vers la réduction de ce taux moyen, en évitant tout dérapage contentieux.

 

Indice boursier

La performance de la Bourse se mesure par un indice. La plupart, comme ceux de la Bourse de Paris, sont pondérés les capitalisations boursières (chaque titre étant retenu pour l'ensemble de sa capitalisation) ou, depuis peu par les flottants (chaque titre étant retenue pour la valeur globale des actions répartie sdans le public). Les deux indices principaux d'Euronext Paris, le CAC 40 et le SBF 120, sont calculés en continu toutes les 30 secondes entre 9 heures et 17 heures 30. Après l'ouverture et la clôture de la séance de Bourse, plusieurs autres indices sont établis pour mesurer la performance du marché. La référence à un indice pourra être utilisée comme base de comparaison avec la performance d'un portefeuille d'actions ou d'un OPCVM (sicav ou fonds commun de placement).

 

Indice IT.CAC (technologique)

La Bourse de Paris a lancé des indices technologiques le 27 mars 2000 : IT.CAC et IT.CAC 50. L'IT.CAC intègre toutes les valeurs technologiques de la cote : les télécommunications et l'informatique, et, appréciées au cas par cas, des valeurs de l'électronique et de la communication.
L'IT.CAC est pondéré par les capitalisations boursières et a pour référence une base 1000 au 31 décembre 1998. Aucune valeur ne peut dépasser 8% de la capitalisation boursière totale de l'indice.
Cet indice est calculé sur les cours d'ouverture, avec diffusion à 11 heures 40, et de clôture avec diffusion à 18 heures 05.

 

Indice IT.CAC 50 (technologique)

L'IT.CAC 50 reprend des valeurs de l'indice IT.CAC mais en limitant la portée de l'indice aux valeurs les plus liquides, à l'exclusion de celles contenus dans l'indice CAC 40. Cet indice est pondéré par les capitalisations boursières. Aucune valeur ne peut excéder 8% de la capitalisation totale de l'indice. Sa base 1.000 est fixée au 31 décembre 1998. Il est calculé sur les cours d'ouverture, avec diffusion à 11 heures 40, et de clôture avec diffusion à 18 heures 05, mais il a vocation à être calculé en continu.

 

Information privilégiée

L'information privilégiée est définie depuis septembre 1967 (année de la naissance de la COB) et la COB a trouvé bon de le rappeler dans son bulletin de novembre 2000 : c'est " une information non publique, précise, concernant une entreprise et les valeurs mobilières ou les instruments financiers négociables de cette entreprise qui, si elle était rendue publique, pourrait avoir une incidence sur le cours de ces valeurs ou instruments
Le fait de détenir une telle information n'est pas condamnable, c'est son utilisation à des fins d'enrichissement qui l'est. Cela constitue un délit d'initié.

 

Initié, initié primaire

Un dirigeant de société est un initié primaire. Les autres personnes disposant d'une information privilégiée sont tout simplement des initiés.

 

Intérêt

Les obligations ou les titres de créance négociables donnent le droit à des intérêts. Ces intérêts sont exprimés annuellement et peuvent être versés une fois par ou à l'échéance des titres. On appelle l'intérêt versé le coupon.

 

Investisseurs institutionnels (zinzins)

Ce sont les investisseurs qui agissent dans un cadre professionnel et gèrent des montants importants. Au sens strict, les institutionnels sont les banques, les compagnies d'assurance et les fonds de pension. On y assimile souvent les gestions collectives (sicav et fonds communs de placement). Familièrement, on appelle cette catégorie d'investisseurs les « zinzins ».

 

Introduction en Bourse (IPO, initial public offering)

Une société qui entre en Bourse est motivée par plusieurs atouts des marchés financiers. D'abord, cela permet à des actionnaires anciens de vendre des actions. Ensuite, la société va pouvoir faire appel public à l'épargne et trouver les moyens du financement de sa croissance. Enfin, l'introduction en Bourse pourra faciliter la transmission de l'entreprise par le biais des offres publiques d'achat ou d'échange qui sont possibles sur les titres des sociétés cotées. En outre, une introduction en Bourse accroît la notoriété de la société.
On emploie de plus en plus le sigle anglo-saxon IPO (initial public offering) pour les introductions en Bourse.

Extrait du livre " Parler Bourse en 2000 mots" de Didier Vitrac, publié par Gualino éditeur et City & York, 2002. Site Internet : https://www.lgdj.fr/

 

retour haut de page